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Jeudis du genre: Transgression(s) de genre dans Under the Udala Trees (2015) de Chinelo Okparanta
Publié le 11 janvier 2023 – Mis à jour le 16 janvier 2023
le 26 janvier 2023
de 13h à 14h
Salle E412 Maison de la Recherche - Campus du MirailATTENTION CHANGEMENT DE DATE! Le séminaire initialement prévu jeudi 19 janvier aura lieu jeudi 26 janvier
Cédric Courtois, de l'Université de Lille (laboratoire CECILLE), presentera « Transgression(s) de genre dans Under the Udala Trees (2015) de Chinelo Okparanta»
L’écrivaine nigériane Chinelo Okparanta publie son premier roman, Under the Udala Trees, en 2015. C’est un bouleversement pour les lettres nigérianes au sein desquelles l’homosexualité a longtemps été absente. Le début du roman met en scène une jeune protagoniste lesbienne pendant la guerre civile nigériane. Elle évoluedans une société hétéropatriarcale et hétérosexiste, dont les membres, incluant sa mère, tentent de la remettre dans le droit chemin : « He and his wife would do their part in straightening her out, and Mama would do her part in straightening me out ».Les penchants saphiques de la protagoniste sont perçus comme une insulte à la religion catholique : la Bible est utilisée afin d’éradiquer toute « déviance ». Dans ce cadre, le corps lesbien est éminemment transgressif, symbole de résistance, et vecteur de libération. La protagoniste transgresse également les règles patriarcales selon lesquelles le regard serait l’apanage de l’homme, comme l’écrit John Berger. Au-delà de la transgression (de genre, dans le sens anglais de « gender ») d’un point de vue thématique, nous réfléchirons aux formes de transgression (formelles) de genre (dans le sens anglais de « genre ») qu’opère le roman. Une autre piste à explorer concernera l’impact de cette/ces transgression(s) lorsque l’on sait que Chinelo Okparanta écrit depuis les États-Unis, et publie dans une maison d’édition occidentale.
L’écrivaine nigériane Chinelo Okparanta publie son premier roman, Under the Udala Trees, en 2015. C’est un bouleversement pour les lettres nigérianes au sein desquelles l’homosexualité a longtemps été absente. Le début du roman met en scène une jeune protagoniste lesbienne pendant la guerre civile nigériane. Elle évoluedans une société hétéropatriarcale et hétérosexiste, dont les membres, incluant sa mère, tentent de la remettre dans le droit chemin : « He and his wife would do their part in straightening her out, and Mama would do her part in straightening me out ».Les penchants saphiques de la protagoniste sont perçus comme une insulte à la religion catholique : la Bible est utilisée afin d’éradiquer toute « déviance ». Dans ce cadre, le corps lesbien est éminemment transgressif, symbole de résistance, et vecteur de libération. La protagoniste transgresse également les règles patriarcales selon lesquelles le regard serait l’apanage de l’homme, comme l’écrit John Berger. Au-delà de la transgression (de genre, dans le sens anglais de « gender ») d’un point de vue thématique, nous réfléchirons aux formes de transgression (formelles) de genre (dans le sens anglais de « genre ») qu’opère le roman. Une autre piste à explorer concernera l’impact de cette/ces transgression(s) lorsque l’on sait que Chinelo Okparanta écrit depuis les États-Unis, et publie dans une maison d’édition occidentale.
Exceptionnellement, Cédric Courtois fera sa présentation via zoom, mais nous serons présentes en salle E412
lien zoom
https://univ-tlse2.zoom.us/j/92327022488?pwd=dGJNck16S3NCSG1wTGs1TklXUUFhdz09
ID 923 2702 2488
code secret 814347
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