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"Développer les études intersexes : quelle place pour les personnes concernées ?" - Loé Petit

Publié le 25 avril 2024 Mis à jour le 25 avril 2024
le 26 avril 2024
de 14h à 16h 
Université Toulouse - Jean Jaurès
salle AR202 (Arche)
Le prochain atelier du laboratoire junior LGBTI nommé pour cette occasion : "Développer les études intersexes : quelle place pour les personnes concernées ?" se déroulera le 26 avril de 14h à 16h, dans le bâtiment Arche de l'Université de Toulouse Jean Jaurès) en salle AR202 ainsi qu'en visio.
Pour les personnes souhaitant nous suivre en ligne, l'inscription se fait par mail à notre adresse : labo.jr.lgbti@univ-tlse2.fr .

Nous sommes très heureux·ses de recevoir Loé Petit, chercheur·se et activiste intersexe. Iel a cofondé le Collectif Intersexe Activiste - OII France et le Réseau Francophone de Recherche sur l'Intersexuation (RéFRI). Iel réalise actuellement une thèse de doctorat en sociologie à l'Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis sur l'agentivité des personnes intersexes au XIXe siècle sous la direction de Cornelia Möser.

 

Résumé de la communication : Si les premières publications de fond sur les questions intersexes sont parues au tournant du XXIe siècle, il y a moins de dix ans que des efforts volontaristes commencent à faire émerger les études intersexes en tant que champ propre. En janvier 2024, plus de 150 personnes assistaient à Bruxelles au colloque de clôture du programme doctoral européen INIA – Intersex: New Interdisciplinary Approaches. Avec près de cinquante présentations, le colloque a fait la démonstration de la vivacité scientifique du champ. Pourtant, comme cela est arrivé lors de tous les colloques du même champ, des voix se sont élevées pour dénoncer l'écrasante majorité d'intervenant·e·s dyadiques (non intersexes) et la superficialité de la plupart de leurs interventions. À l'heure où les études intersexes se développent et s'institutionnalisent, quelle place pour les personnes concernées, minoritaires dans le monde académique ? Peut-on empêcher les écueils bien connus des études "sur nous, sans nous" ? Comment s'appuyer sur des réseaux militants et de solidarité pour faire émerger des jeunes chercheur·ses intersexes et améliorer le positionnement des chercheur·ses dyadiques impliqué·e·s ?